La Tour de Constance
Cie MidiMinuit

Genre :
Texte et mise en scène Guillaume Vincent
Durée :
Aigues-Mortes, charmante ville de Camargue du sud de la France, à l’ombre de la Tour de Constance. Autrefois prison pour les protestants après la révocation de l’édit de Nantes, aujourd’hui « Hôtel de la Tour ». Dans ce lieu chargé d’histoire devenu un luxueux établissement, nous allons suivre la vie de six salariés. Entre rêve de promotion, d’ailleurs, histoires d’amour et exigence de la clientèle, la Tour nous ouvre ses portes durant une année entière. Au fil des saisons et au rythme des arrivées et départs des clients, nous partageons la vie des trois duos de la pièce. Entre haine et amour dans une ambivalence sentimentale perpétuelle, l’auteur et metteur en scène Guillaume Vincent nous présente la petite soeur de Vertige (2001-2021) présentée à la Snat61 en 21-22. Ici rien n’est tout tracé, rien n’est évident, les rebondissements sont nombreux. Mettant en scène les comédiens issus de la promotion 11 de l’École Supérieure d’art dramatique du TNB (Centre Européen Théâtral basé à Rennes), La Tour de Constance est un bijou sucré qui nous plonge dans la douceur et l’insouciance de la jeunesse !

Metteur en scène : Guillaume Vincent
Après des études universitaires de théâtre et de cinéma, Guillaume Vincent intègre en 2001 la section « mise en scène » de l’école du Théâtre national de Strasbourg. Élaborées dans le cadre de sa scolarité, ses premières mises en scène trouvent un véritable écho : Les Vagues, adaptation du livre éponyme de Virginia Woolf, est reprise en 2004 au festival Mettre en scène de Rennes, La Fausse Suivante de Marivaux est présentée au Théâtre de Bussang avant d’entamer une tournée qui la mènera notamment au Théâtre de la Cité internationale de Paris. En 2005, il présente Je crois que je ne pourrais jamais, spectacle conçu d’après Le Diable probablement de Bresson, au festival Premières de Strasbourg. Mais c’est au Festival Berthier 07 que le public découvre réellement Guillaume Vincent avec Histoire d’amour (derniers chapitres) de Lagarce. Très vite, le Nouveau Théâtre de Besançon lui propose d’être artiste associé. Il y crée en 2010 une version expurgée et exaltée de L’Éveil du printemps de Wedekind. Après un spectacle jeune public, Le Petit Claus et le Grand Claus d’après le conte d’Andersen, et la mise en scène d’un opéra de Frédéric Verrière, The Second Woman librement inspiré du film Opening Night de Cassavetes, Guillaume Vincent s’attaque aujourd’hui à l’écriture d’une pièce de théâtre. Ne se considérant pas pour autant comme auteur, il continue de placer l’acteur au cœur du propos. Il a lui-même joué sous la direction d’Hubert Colas et, plus récemment, dans Requiem 2 de Vincent Macaigne.
Sceneweb : Dans « La Tour de Constance », le désir émancipateur de Guillaume Vincent publié le 18/09/2024
Le Monde : A l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, à Paris, Guillaume Vincent met en scène ses rêves de jeunesse, à l’ombre d’une prison dorée publié le 19/09/2024
Les Echos : « La Tour de Constance » : six personnages en quête de bonheur publié le 18/09/2024
Entrevue : La Tour de Constance : Guillaume Vincent met en scène les rêves et les désillusions d’une jeunesse en quête de sens publié le 22/09/2024
Distribution et Mentions
Distribution : Collaboration artistique Amélie Gratias – Accompagnement chorégraphique Stefany Ganachaud – Création lumières Manon Pesquet – Scénographie et Costumes Guillaume Vincent – Assisté de Myriam Rault et Michel Bertrand – Régie générale Claire Germaine – Production Cie Laure Duqué et Charlotte Laffillé – Production TNB Sarah Doridam et Olivia Bussy – Avec (issus de la promotion 11 de l’École Supérieure d’art dramatique du TNB) Bonnie Barbier, Julie Borgel, Alison Dechamps, Félicien Fonsino , Dylan Maréchal, Nathan Moreira – www.midiminuit.fr
Mentions : Production Cie MidiMinuit – Coproduction TNB-Centre Européen Théâtral – La Cie MidiMinuit est soutenue par la DRAC Ile-de-France – Ministère de la Culture au titre de l’aide aux compagnies dramatiques conventionnées – Avec le dispositif d’insertion de l’école du TNB.